Hint
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Answer
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la compétitivité est la « capacité d’un pays à tirer avantage de son intégration internationale dans le but d’améliorer sur le long terme le niveau de vie de l’ensemble de ses citoyens ».
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F. Bellone et R. Chiappini La compétitivité des pays, 2016
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il n’est pas possible d’observer ex ante les avantages comparatifs d’un pays, on ne peut le faire qu’ex-post.
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B. Balassa
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La balance commerciale française : qu’en est-il de la compétitivité française et de sa spécialisation productive ?
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C. Emlinger, S. Jean, et V. Vicard, L’étonnante atonie des exportations françaises, 2019
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souligne que ni le taux de change de l’euro, le positionnement géographique de la France, la positionnement sectoriel, la politique fiscale et de logement ne sont des facteurs suffisants pour expliquer le manque de compétitivité française, même s’ils peuvent jouer sur les prix des entreprises. Les pertes de parts de marché sont dues à l’insuffisance de la « compétitivité pure ». Enfin, le faible nombre d’entreprises exportatrices françaises reflète surtout la structure du tissu productif, avec un faible nombre d’entreprises de taille intermédiaire par rapport à l’Allemagne, plutôt qu’un problème réel.
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Rapport du CAE, A la recherche des parts de marché perdues, 2015
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note le moindre dynamisme des marchés internationaux sur lesquels la France est insérée, ce qui peut expliquer les plus grandes pertes de marché.
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Diverses notes DG-Trésor 2017-2019
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la France a un problème de spécialisation fine : la France est bien posi- tionnée sur certains biens de haute technologie (comme l’aéronautique), mais reste encore peu compétitivité sur les biens de moyenne technologie.
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S. Guillou et L. Nesta (2014)
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met en évidence le manque compétitivité hors-prix français. Les trois secteurs français les plus compétitifs sur la dimension hors prix sont l’aéronautique, la maroquinerie et le vin. En Allemagne, ce sont les pièces détachées automobile, les métaux non-ferreux et les produits plastiques. Ces trois premiers secteurs représentent 15 % des exportations allemandes, contre seulement 7 % des exportations françaises.
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Le rapport du CAE (2015
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Hint
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Answer
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la hausse de la con- currence internationale a obligé les entreprises à réduire leurs marges pour baisser les prix sans affecter les salaires, mais la baisse des marges réduit les investissements et la possible transition vers une compétitivité hors prix, et faire subir dès lors une concurrence accrue par les prix aux entreprises. Si ce cercle vicieux a joué, il faut aussi prendre en compte la répartition de la valeur ajoutée dans les entreprises, où les dividendes des actionnaires ont fortement augmenté.
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le Rapport Gallois (Pacte pour la compétitivité de l’industrie française, 2012
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La perte de compétitivité de l’industrie automobile française est avant tout liée à un manque de productivité et de compétitivité des coûts de production des entreprises automobiles produisant en France. Ce ne sont pas tant les coûts du travail, que les coûts des consommations intermédiaires et des impôts sur la production qui pèsent sur les entreprises françaises.
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K. Head , P. Martin et T. Mayer, Les défis du secteur automobile : compétitivité, tensions commerciales et relocalisation, 2020
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estiment qu’une augmentation d’un robot pour 1 000 travailleurs est associée à une augmentation de 2,5 à 3,5 % de l’activité de relocalisation (c’est-à-dire qu’on relocalise plus les activités, mesurées par un indicateur construit par les auteurs) dans un secteur. Pour les auteurs, la relocalisation doit également s’accompagner de la création de clusters pour favoriser les économies d’échelle externe.
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A. Krenz et al. (2021)
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La modération salariale allemande adoptée à la fin des années 1990 et début 2000 (réformes Hartz) a prin- cipalement joué sur les excédents courants, par deux canaux, et peut expliquer jusqu’à un tiers du surplus courant allemand
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DG Trésor, 2017
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Le vieillissement de la population allemande conduit à une hausse de l’épargne agrégéenotamment pour motif de précaution. Enfin, la politique budgétaire allemande a été relativement restrictive au cours de la dernière décennie, et la consolidation budgétaire aurait contribué au surplus courant allemand à hauteur de 1 point et demi de PIB.
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(R. Kollman et al., 2015)
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les politiques conduites au nom de la compétitivité sont perçues erronément sous le prisme de la balance commerciale. Cela conduit à allouer excessivement des ressources au secteur exportateur (haute technologie) au lieu de favoriser également des secteurs abrités bénéfiques à la croissance et au capital humain (transport, logement, santé).
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P. Krugman (Competiveness : a dangerous obsession, 1994)
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la compétitivité d’une nation est la résultant d’un «diamant» à quatre faces : la qualité des facteurs de production, le poids de la demande intérieure, l’existence d’industries porteuses et liées entre elles, les conditions de la concurrence.
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M. Porter (The competitive advantage of nations, 1990)
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