CDM philo - exposés Hobbes

Date de parution du Léviathan :

1649-1651 en Angleterre : grande ... britannique

Hobbes détaille davantage encore sa vision de la nature humaine

Il y présente la l'état de ...

C'est une fiction qui lui permet de justifier la ..., c'est-à-dire l'avènement de l'Etat

Cet état de nature mène à un état de ... de tous contre tous, dans lequel

Cela soulève un paradoxe : Alors qu’a priori poursuivre ses ... pousse à
s’extraire de toute domination,

il s’avère qu’à l’inverse, c’est lorsque les individus se soumettent totalement à un ordre ... absolu qu’ils maximisent leur intérêt privé

En effet, il est dans l’intérêt de l’Homme que se soumettre comme ses semblables à un ordre supérieur, le seul capable de réguler les passions humaines en permettant de faire société. En cela, Hobbes rend compte de l’impossibilité du ..., les hommes du fait de leurs passions et de leur égoïsme ne pouvant vivre en paix en communauté sans l’intervention d’un acteur extérieur, le Léviathan, le souverain absolu

La pensée de Hobbes est caractérisée par un ... anthropologique, selon lui il est impossible que tous les hommes puissent assouvir leurs désirs communs.

Il présuppose que "“les hommes n'ont aucun ... (mais au contraire, beaucoup de dé... à être ensemble là où n'existe pas de pouvoir capable de les dominer tous par la peur”
--> explication du recours à la violence lorsque les désirs entrent en contradiction

Hobbes détaille trois motifs de conflits qui caractérisent la nature humaine : en nommer un

Il résulte de ces trois causes un Etat de Guerre quasi permanent, non qu’il n’y ait des conflits incessants, il y a une tendance générale à l’.... Il y a une disposition permanente des individus au combat.
(exemple du travail : nul homme ne souhaite travailler pour un labeur dont il ignore s’il percevra les fruits.)

L'État de Guerre n’assure en aucun cas cette liberté de jouir de façon privée de ses ... propres. Il faut donc trouver un moyen pour que les hommes qui ne peuvent alors jouir pleinement des libertés et des éventualités de l’existence soient en mesure de se réaliser, de s’épanouir.

Selon Hobbes, ce qui garantit en son temps l’existence d’activités (laborieuses par exemple), c’est la présence d’un ... fort et centralisé. En effet, pour jouir pleinement de leurs libertés les individus doivent se soumettre au ... public.

En l’absence de ce pouvoir commun selon Hobbes

Comme nous venons de le dire, Hobbes a été critiqué pour son approche profondément pessimiste de la nature humaine, et cela dès le ..ème siècle par des observateurs contemporains.

L’homme est caractérisé par une volonté de puissance insatiable selon Hobbes

C’est le point de vue de ... dans le contrat social, selon lui l’homme est bon en tant qu’il naît avec la pitié ce qui lui permet de vivre de façon autosuffisante en autarcie.

Face à un état de guerre de tous contre tous, [réponse précédente] estime que c’est la ... par ses structures et l'appât du gain qui corrompt le cœur des hommes.

Selon Hobbes, les hommes éprouvent un grand déplaisir à vivre en communauté, selon lui par nature l’homme est profondément ... Ces derniers ont une fierté qui les oppose et les empêche de s'accommoder de leurs congénères :” chacun cherche à s’assurer qu’il est évalué par son voisin au même prix qu’il s’évalue lui-même”

Or cela s'oppose à l'héritage d'..., auteur de La Politique

Selon cet auteur, l’homme est “défini comme un animal ... Il vit véritablement lorsqu’il est en société, de telle sorte qu’il peut y déployer ses capacités et y vivre heureux. L’homme qui ne vit pas en société serait perçu comme déviant.

Par ailleurs, l’histoire dément cette affirmation qui dénie à la communauté en tant qu’ensemble de citoyens toute réalité en dehors de l’etat tandis que l’on sait que les sociétés humaines se sont formés bien avant l’érection d’un Etat quelconque, et même parfois contre l’Etat, comme le montre l’antropologue Pierre .. dans La société contre l’état, société indigène construite en rejet de l’Etat.

Hobbes dénie aussi l’existence d’un droit ... “tant que les lois n’ont pas été faites, on ne peut les connaitre”

C'est donc un père du ... juridique, réduisant le droit et la morale au droit positif.

Or là encore cela contredit un certain nombre de penseurs dont Hugo ..., un contemporain qui au contraire postulait l’existence d’un droit naturel que les hommes vont progressivement transcrire de la meilleure manière dans le droit positif afin de le faire respecter. De même, de cette observation il postule l’inexistence d’une morale transcendantale qui existerait en soi, indépendamment de l’Etat.

Hobbes observe une défiance inhérente entre les individus qu'il justifie de façon empirique. Il cerne de façon précise la réalité de la société humaine où chacun craint, plus ou moins, son voisin. L’homme est un ... pour l’homme dans l'état de guerre, chacun cherchant à acquérir et accomplir ses besoins naturels selon une approche égoïste.

Or, ces besoins semblent être propres aux êtres ... : “Les pouvoirs qui poussent les humains à la paix sont la peur de la mort, le désir des choses nécessaires à une vie confortable”

“La passion du bien vivre est chez Hobbes une passion de l’homme de la nature : c’est assez dire que celui-ci n’est rien d’autre que l’homme civilisé moins les entraves de la loi” écrit ... dans la La théorie politique de l’individualisme possessif

On voit que les passions humaines dénoncées par Hobbes sont celles de personnes civilisées qui ont vécu comme telles, or Hobbes assimile ces caractéristiques à l’essence de l’Homme.

Ces éléments ne peuvent justifier l’existence d’un souverain, car les caractéristiques qui manquent aux hommes sont les caractéristiques des sociétés civilisées, il s’agit donc d’une ... : on ne peut justifier le besoin d’un État absolu en prenant un État absolu auquel on a retiré le souverain.

Finalement, il conclut le chapitre XIII du Léviathan en suggérant qu’il y a des « clauses de ... » au sujet desquelles les Hommes ont la possibilité de se mettre d’accord par « la raison » dans le but de passer d’un état de guerre à un état de ... S’intéresser à ces clauses serait une manière appropriée d’approfondir le raisonnement qu’il présente.

Dans les chapitres .. et ..., Hobbes s'attache à définir la notion de personne, et à introduire tout ce que la signification de cette notion complexe implique au regard d’une organisation politique. Dans le second il explique et argumente les raisons pour lesquelles les Hommes choisissent de signer le contrat social hobbesien, et de s’organiser en société

Concept de personne ... : “Expression désignant une construction juridique à laquelle la loi confère des droits semblables à ceux des personnes physiques (elles doivent aussi comprendre un nom, domicile, nationalité, etc...)”

La personne ... est une personne qui parle en son propre nom, en fonction de sa propre volonté. Elle représente ses propres actions et discours

La personne ..., au contraire, est une personne qui agit ou parle au nom d’un autre, en représentant les volontés ou intérêts de quelqu’un d’autre.
-> Hobbes utilise l’étymologie du mot personne, qui renvoie en grec (prosôpon) au mot visage et en latin (persona) au mot déguisement, ou “l’apparence extérieure d’un homme, imités sur la scène”.

Cette distinction est d’une importance majeure dans la sphère du politique. Elle va servir à Hobbes pour expliquer comment un individu ou une entité (comme l’...) peut agir au nom d’autres personnes.

● L’... est celui dont la volonté est exprimée à travers les actions d’un autre.

● A cette notion d’[réponse précédente] s’oppose celle de l’... (ou ...) : il est celui qui agit au nom d’un [réponse précédente]

Par exemple, si un avocat parle pour son client, l’avocat est l’acteur et le client est l’auteur. Aucun des deux dans cette situation ne peut être qualifié de personne ... puisqu’aucun n’agit ou ne parle en son propre nom : le client a confié sa défense à son avocat qui agit au nom de celui-ci.

En d’autres termes, on peut dire que le rapport entre acteur et auteur incarne le passage d’un intérêt privé à un intérêt ... : l’intérêt privé du client devient un intérêt ..., partagé par lui et son avocat (dont l’intérêt est bien sûr de gagner un maximum d’affaires)

1. Il applique cette théorie des personnes et des auteurs à la politique en décrivant l’Etat ou le souverain comme une personne ... représentant la volonté collective des citoyens

2. La deuxième théorie qui découle de ces concepts est celle selon laquelle l’... lui-même peut être considéré comme une personne. Perçue non comme une simple organisation abstraite, mais une entité qui peut agir, parler et représenter les volontés des individus qui le composent. "personne artificielle collective"

Dans la théorie de Hobbes, l'acteur agit au nom de l'auteur.
Cependant, une fois le contrat ... établi, l'acteur n'est pas obligé de suivre les souhaits de l'auteur. En effet, une fois qu’il a reçu l'autorité, l’acteur a un pouvoir presque absolu. Son lien avec l’auteur ne dépend plus d’un contrôle direct, mais simplement de sa bonne volonté.

Et selon Hobbes, l'homme est un être ... de nature -> pourrait gouverner non pas pour le bien du peuple, mais pour ses propres intérêts. Le représentant promet d’agir pour les personnes, mais parfois, il n’a rien pour prouver qu’il les représente vraiment à terme, juste sa parole

Exemple des mandats représentatifs, qui sont notre système de représentation politique actuel : une fois investis de leur pouvoir, les représentants élus disposent d'une ... d'action qui peut diverger de la volonté du peuple.

Même avec le regroupement d’un nombre important d'individus, si ces hommes ne sont pas unis mais guidés par “leurs ... et leurs ... particuliers”, cela pourrait réduire leur force à néant et les rendre vulnérables à une domination par un plus petit groupe ou les faire basculer dans une guerre civile. (écrire un des mots)

● Le besoin d’un gouvernement civil : une nécessité qui s’appuie sur la ... humaine

- Les hommes vivent ensemble par un accord artificiel contrairement aux animaux. Il leur faut quelque chose de + durable et stable : un gouvernement civil qui ferait converger leurs intérêts privés vers l'intérêt ...

Hobbes fait ainsi le constat que les hommes ont besoin d’un Etat tutélaire, d’un Léviathan, cette créature biblique monstrueuse.

Hobbes explique même que pour les hommes, cela reviendrait à dire : “J’autorise cet homme, ou cette assemblée d’hommes, j’abandonne mon ... de me gouverner à cet homme ou cette assemblée, à cette condition que tu lui abandonnes ton ..., et autorise toutes ses actions de la même manière.”
Ainsi, c’est sous ces conditions précises que peut émerger la République (aussi nommée Léviathan).

Hobbes distingue 2 types de républiques :
- République par ... : formée par la force, lorsqu’un souverain conquiert le pouvoir par la guerre ou la domination et impose son autorité sur un peuple conquis. En résumé, ce pouvoir est accepté par crainte et non par consentement volontaire.

- République par ... : fondée sur ce consentement volontaire des individus qui s’accordent pour confier leur pouvoir à un souverain, afin d’assurer leur sécurité. Cette forme de république repose sur un contrat social explicite où chacun accepte de céder une partie de ses libertés pour former un pouvoir centralisé.

La 1ère forme de république pose des problèmes éthiques, elle légitime un pouvoir obtenu par ... --> pose la question de la légitimité du souverain.

Cette critique met en évidence que le modèle d'État du Léviathan de Hobbes favorise les dérives ... En effet, Hobbes affirme que la peur est le seul moyen de maintenir l’ordre. Cela peut pousser le souverain à abuser de son pouvoir pour conserver son autorité, en plus d’utiliser la crainte pour l’acquérir.

C’est pour cela que de nombreux auteurs défendent des modèles alternatifs comme ... Il défend l’idée d’un gouvernement limité où les citoyens conservent des droits inaliénables. En cas d’abus de pouvoir, les citoyens ont le droit de résistance (présence de contre-pouvoirs) et peuvent renverser le gouvernement devenu tyrannique.

Montesquieu s’oppose à cette vision absolutiste de Hobbes en proposant lui plutôt l’idée de la ... des pouvoirs comme on la connaît si bien (législatif, exécutif, judiciaire). Cette séparation permet donc de limiter le pouvoir d’un individu ou d’une assemblée et d’éviter ses abus.

Concernant la république par institution, elle repose sur le ... des citoyens, donc sur la création d'un contrat social qui passe par un abandon des libertés individuelles au profit d'un pouvoir souverain absolu.

Pourtant ... critique radicalement la vision hobbesienne d’un contrat social qui justifierait la soumission absolue par besoin de sécurité. Au contraire, pour lui, le contrat social ne doit pas aliéner les libertés des individus mais les préserver et les protéger dans un cadre collectif. C’est pour cela qu’il préconise la notion de volonté générale et de démocratie directe, où les citoyens participent directement à la formation des lois et de l’Etat.