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IEP Lyon - CF Economie de l'entreprise (2)

Chapitre 2 : De la théorie des organisations aux analyses économiques de l'entreprise (photo : F. W. Taylor)
Créé par Pelo69
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Dernière actualisation : 21 mai 2024
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Introduction
Introduction
La particularité des théories des organisations est qu’elles constituent un champ ... : entre sociologie, gestion, psychologie, et économie. Ce champ date de fin du XIXe-début XXe. L’auteur vu comme chef de file en la matière est Taylor, mais également Weber.
pluridisciplinaire
Voie .. : partir des faits pour monter en généralité, construction de la représentation simplifiée à partir de l’observation du réel // voie déductive : pose des hypothèses sur la façon dont fonctionne le réel (conforme au réel ou non), puis déduit des conséquences et des résultats.
La théorie des organisations est davantage ... (2 fois le même mot)
inductive
Théorie positive : approche qui analyse la réalité telle qu’elle est, avec forte rupture épistémologique entre objet et chercheur, comme modèle des sciences dures // théorie ... : théories qui disent ce qui devrait être, comportant une évaluation critique sur l’objet étudié
normative
Définition générique d'organisation : un ensemble d'individus qui agissent collectivement dans un ... commun.
but
Malgré les différentes théories des organisations, les disciplines s'accordent tout de même sur certains points :
- l'organisation est un espace de coordination collective
- l'organisation est un espace de ... du travail
division
- l'organisation est orientée vers un but
- l'organisation repose sur des ... (formelles/informelles)
règles
I /
La théorie des organisations : introduction à l'analyse économique de l'entreprise
A -
Les approches en termes de rationalité forte du fonctionnement organisationnel
Ces approches soulignent le fait qu’une organisation est un espace possiblement ... : on peut améliorer son fonctionnement par la mise en place des bonnes règles.
rationalisé
L'auteur représentatif de cette approche est ... qui est ingénieur et à la fin du XIXe est présenté comme le premier auteur en management scientifique (organisation scientifique du travail)
Frederick Winslow Taylor
Dans son ouvrage de 1911, il cherche à comprendre comment réconcilier les intérêts des employeurs et des employés. Pour lui, management scientifique permettra d'identifier les règles qui permettront d'atteindre la "... ... ..." (3 mots en anglais)
one best way
Il expose 3 grands principes de l'organisation de la production et du travail :
- il faut séparer deux grandes catégories de travailleurs entre conception et ... (division verticale)
exécution
- il faut étudier scientifiquement les tâches exécutées et les réorganiser au sein d’un poste de travail afin de limiter le temps d’exécution (division ...)
horizontale
- il faut user du système de ... à la pièce différentiel
rémunération
Cette représentation insiste sur les règles ... qui vont permettre de réduire l'incertitude liée aux comportements des individus dans l'organisation
formelles
La théorie repose sur l’idée que les ... obéissent à des calculs coûts-avantages personnels. Ici, la motivation des individus au travail ne serait que monétaire (par la rémunération).
comportements
B -
Les approches en termes de relations humaines
Associé à l’Ecole des relations humaines, courant qui apparaît fin des ...s, en partie en critique de la conception taylorienne. Repose sur l’idée que la modification des comportements des individus membres d’une organisation prend sens au regard des règles informelles.
1920
L'auteur de référence est ..., souvent désigné comme précurseur de la psychologie du travail. Il est célèbre pour avoir dirigés les travaux à la Western Electric Company où il mène des travaux d'expérimentation.
Elton Mayo
Ses expérimentations ont pour but de montrer qu’il y aurait des ... de travail meilleures que d’autres pour la productivité.
conditions
De plus, il obtient un autre effet, imprévu : la productivité augmente dans les deux groupes étudiés (les ouvrières ont eu le sentiment qu’on s’intéressait à ce qu’elles faisaient, il y a donc une importance d’être estimé, d’avoir un travail valorisé --> importance des règles informelles). Il parle d'effet "..."
Hawthorne
Les travaux de l’Ecole des relations humaines, sont des travaux pouvant être considérés comme critiques de la rationalité forte du fonctionnement organisationnel : le cadre formel seul ne peut pas tout prévoir. Les règles formelles auraient en réalité un rôle secondaire, l’efficacité est d’abord déterminée par l’informel. Ici la motivation n’est pas que ... (motivation extrinsèque), elle est liée également à d’autres éléments (motivation intrinsèque).
monétaire
C -
Les approches en termes de rationalité limitée
Ces approches articulent règles formelles et informelles. L'auteur de référence est ici ... ou ... Ce dernier écrit Le phénomène bureaucratique dans lequel il étudie les relations entre des ouvrières spécialisées, des ouvriers qualifiés et les chefs d'atelier.
Herbert Simon / Michel Crozier
Il montre un paradoxe qu'il explique par le fait que les ouvrières adoptent des "comportements ..." : elles savent que leur rémunération dépend en partie de la manière dont les machines sont réglées, donc en partie des relations informelles qu’elles entretiennent avec les OQ, notamment en leur faisant croire que ce sont eux qui ont le pouvoir dans l’atelier.
stratégiques
Tout comportement aurait donc un sens dans la justification que donnent les acteurs : pas rationnel de façon absolue, on parle de rationalité ...
relative
Au cœur de l'étude de Crozier : la question du ... (= la capacité d’un acteur à influencer le comportement d’autres acteurs en utilisant à son avantage les ressources dont il dispose) dont il distingue plusieurs sources :
pouvoir
- l'expertise technique
- la détention d'informations
- la maîtrise des ... et attribution des moyens (hiérarchie formelle)
- la maîtrise des relations avec l'environnement
règles
Pour lui, le pouvoir n’est pas l’attribut d’une personne, il ne se comprend qu’en analysant les ... entre les personnes (concept ...nel). Les acteurs (=individus encastrés dans le social, avec une liberté d’action) vont jouer avec les règles pour améliorer leur pouvoir, afin de satisfaire leur intérêt personnel.
--> critiques de l'individualisme méthodologique très poussé de Crozier
relation
II /
La conception néoclassique de la firme
A -
Fondements de la théorie néoclassique
Alors que dans les théories précédentes l’inductivisme primait, les théories économiques font davantage usage de l’approche hypothético-...
déductive
L’analyse repose sur les ... individuels, desquels on déduit des conclusions portant sur l’économie dans son ensemble (individualisme méthodologique).
comportements
Le ... est un lieu de rencontre entre offreurs et demandeurs, dont les actions vont s’expliquer par des variations de prix, ici deux grandes théories : consommateur // producteur
marché
Prix d'équilibre P qui est à la rencontre des courbes d'offre et de demande selon les 5 critères de la ... (acronyme)
CPP
B -
L'étude néoclassique de la firme
Dans la théorie néoclassique, l’entreprise est une fonction de production qui combine des facteurs de production et de laquelle sort un output (Q=f(x)). Ici suppose que inputs et outputs sont infiniment ... et que les facteurs de production sont ... entre eux. (écrire les deux mots à la suite)
divisibles substituables
Loi de la productivité marginale ... : les néoclassiques supposent que la productivité marginale finit toujours par être ..., ce qui explique que la productivité moyenne finit elle aussi par décroitre.
décroissante
Lorsque l'on analyse la production on a 3 grands types de rendements :
- rendements constants (outputs et inputs évoluent proportionnellement l’un à l’autre)
- rendements ... (l’augmentation de l’outputs est plus que proportionnelle à l’augmentation de l’input)
- rendements dé... (l’augmentation de l’output est moins que proportionnelle à l’augmentation de l’input)
croissants
Une entreprise rationnelle va tenter d’... sa production, et donc se questionner sur le niveau de production optimal lorsque les rendements sont décroissants (quelle Q d’inputs pour une entreprise efficace ?).
optimiser
Ainsi, le producteur rationnel s’arrête d’utiliser l’input X au point où la valeur de la contribution de l’input (c’est-à-dire la productivité marginale de X) ... le coût d’utilisation de la dernière unité d’input utilisée
égalise
Critiques :
- conception très réductrice de ce qu'est une entreprise (ici assimilée à un agent économique unique qui est le producteur)
- l'entrepreneur est supposé parfaitement ... alors qu'en réalité les comportements ne sont pas tout le temps optimaux
--> irréaliste (Friedman répond avec l'hypothèse du as if, selon lui l'hypothèse de maximisation du profit est une bonne approximation du réel)
rationnel
III /
Dans le prolongement de la théorie néoclassique : les théories contractualistes de la firme
Contrat : un ensemble d'... réciproques
engagements
A -
S'interroger sur les objectifs de l'entreprise et de ses membres : la théorie de l'agence
Ici place la maximisation du ... ... comme objectif de l’entreprise (plutôt que le profit) car il permet d'être leader sur le marché, et ainsi d’obtenir un pouvoir de négociation que les autres n’ont pas (2 mots où l'acronyme)
chiffre d'affaires / CA
En 1932, ... et ... écrivent The modern firm : critique des théories contractualistes, affirment que les grandes entreprises ont la caractéristique importante d’être composées de plusieurs catégories d’individus qui n’ont pas le même objectif.
Berle / Means
Ils distinguent ainsi les actionnaires (objectif de maximiser le profit pour maximiser leur rémunération), des ... (conduisent la politique de l’entreprise et pas objectif de maximiser le profit)
managers
Cette idée est reprise par des théoriciens de l’... dans les 70s (Jensen et Meckling), qui eux s’appuient sur des idées néoclassiques (conserve l’idée de rationalité forte).
agence
La relation entre actionnaires et dirigeants serait un cas particulier des relations d’[réponse précédente] : relation entre deux individus, le ... et l’agent (celui qui possède le plus d’informations), caractérisée par des intérêts divergents et une asymétrie d’informations
principal
Ils distinguent différents types de coûts d'agence :
- coûts de surveillance et d'incitation : supportés par le principal
- coûts d'obligation : supportés par l'agent
- perte ... : écart entre le comportement idéal attendu de l’agent par le principal et ce qu’il se passe réellement
résiduelle
Pour les théoriciens de l’agence, une entreprise est un ensemble d’individus qui passent des ... en étant soit principal soit agent. On parle de conception ...uelle de l’entreprise. Cette théorie cherche à savoir quels ... sont les plus efficaces pour l’entreprise. (3 fois le même mot - presque).
Dans cette conception, la firme n'apparaît pas comme un individu aux motivations propres et la firme n'est pas distinguée du marché.
contrat
Pour se poser la question d’efficacité de la firme et optimiser, il faut répartir des fonctions entre les agents économiques :
- analyser qui supporte les risques dans les relations contractuelles (fonction d'... du risque)
- analyser le pouvoir de décision des individus (fonction de direction/contrôle)
assomption
Critiques : cette théorie est très ..., veut laisser les individus optimiser le système, manque de représentation des collectifs, ignore les rapports de domination
libérale
B -
La théorie des coûts de transaction : la firme comme structure de gouvernance privée
Critique de la théorie néoclassique, ... avance que les prix ne sont pas omniprésents en tant qu’élément de coordination interindividuelle, remettant ainsi en question le modèle néoclassique.
La théorie néo-institutionnaliste/des coûts de transaction se développe surtout dans les 70s autour de l’ouvrage de Williamson, lui-même influencé par ... (deux fois le même nom)
Ronald Coase
Selon cette théorie, les entreprises émergent parce qu'utiliser le marché est coûteux (coûts de transaction) :
- coûts de ... des prix
- coûts de ... d'un con-contractant
- coûts de négociation des contrats
- coûts de sécurisation des contrats
(deux fois le même mots)
recherche
L'existence des coûts prend sens au regard de l'hypothèse de rationalité limitée. Williamson parle aussi d'... ex-ante (sélection adversaire) et ex-post (aléa moral).
opportunisme
Un actif ... est redéployable sans coût : n'a de la valeur que dans des situations très précises (+ il est ... + il coûte cher) (2 fois le même mot)
spécifique
C’est donc lorsque la spécificité des actifs est forte que la ... (structure de gouvernance privée) devient le moyen le plus avantageux. Au contraire, pour un faible degré de spécificité des actifs, le marché s’avère plus efficace que la ... pour structurer la transaction (ce sont deux « structures de gouvernance » opposées). (2 fois le même mot)
--> Cette théorie a des conséquences normatives en défendant un point de vue différent de celui de la théorie néoclassique : dit que les monopoles existent parfois lorsqu’ils sont efficaces, aux vues des coûts de transaction (recours à la firme plutôt qu’au marché). -> critique des lois antitrust étasuniennes
firme
Coase parle de coûts de transaction (recours au marché) et coûts d'... (recours à la firme) tandis que Williamson parle de coûts de transaction/ de ... (écrire les 2 mots à la suite)
--> forte opposition de la firme et du marché
limites : critique du concept d'opportunisme qui est vu comme irréaliste pour certains auteurs; paradoxe de la rationalité limité; vision contractualiste qui suppose individus libres et égaux.
organisation gouvernance
IV /
L'approche fondée sur les ressources : la firme comme ensemble de compétences
Citer un auteur de l'approche fondée sur les ressources :
Penrose / Richardson
A -
Opposition entre approche contractualiste et approche fondée sur les ressources
Dans cette approche, on parle davantage de rationalité ... (objectifs qui évoluent). Prise de décision par tâtonnement, rejet de tout comportement maximisateur.
procédurale
Dans cette approche, l'accent n'est pas mis sur l'allocation des ressources mais plutôt sur leur ... (pas forcément un marché dans lequel la firme pourra puiser).
Importance du concept de path dependency et phénomènes de lock-in.
création
B -
Ressources, compétences-clé et environnement de la firme
Ressources : les ... sur lesquels l'entreprise s'appuie pour concevoir et mettre en œuvre sa stratégie.
actifs
Il y a les ressources spécifiques (à la firme) et ... (accessibles sur le marché)
Aussi distinction entre ressources tangibles (physiques) et intangibles (ex : connaissances)
génériques
Compétences : capacité de l'entreprise à combiner les ressources dans l'objectif de produire (naissent des ressources)
- compétences individuelles
- compétences collectives ou organisationnelles
Certaines sont centrales, on parle de compétences-.../.... Avantage compétitif durable (pertinence, rareté, imitation, redéployable, substitution = valeur stratégique)
clé / stratégique
C -
La notion d'apprentissage
Hamel et Prahalad (1990) soulignent que la stratégie de s’adapter à l’environnement est plutôt conservatrice et défensive en n’incitant pas l’organisation à l’innovation et à l’originalité = risque de problème de survie à long terme (marche que avec grosses entreprises dominantes).
On a le concept de stratégie d'... : l’entreprise va chercher à transformer son environnement, ici importance du volontarisme de l’organisation. Le changement devient un objectif et plus une contrainte. On la voit surtout se développer dans les entreprises orientales (JAP) puis se répandre en occident dans les 80s. La notion d'apprentissage est essentielle à cette stratégie.
intention
Apprentissage : processus d’... du comportement de l’organisation en réponse aux évolutions de l’environnement, et processus de transformation des compétences organisationnelles permettant d’assurer une cohérence entre organisation, stratégie et environnement
ajustement
Argyris distingue deux niveaux d'apprentissage :
- routinier / en ... simple : passe par learning by doing et l'imitation (peu novateur)
- en ... double : passe par l'expérimentation et la transformation (de l'organisation), dimension révolutionnaire.
boucle
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