Poèmes - L'éternelle chanson - Rosemonde Gérard

Le dernier rendez-vous ou L'éternelle chanson - Rosemonde Gérard 19ème siècle, Poèmes
Créé par mbsky9
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Dernière actualisation : 4 décembre 2024
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Première soumission4 décembre 2024
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Lorsque
tu
seras
vieux
et
que
je
serai
vieille,
 
Lorsque
mes
cheveux
blonds
seront
des
cheveux
blancs,
 
 
Au
mois
de
mai,
dans
le
jardin
qui
s'ensoleille,
 
Nous
irons
réchauffer
nos
vieux
membres
tremblants.
 
 
 
Comme
le
renouveau
mettra
nos
cœurs
en
fête,
 
 
Nous
nous
croirons
encore
de
jeunes
amoureux,
 
 
 
Et
je
te
sourirai
tout
en
branlant
la
tête,
 
Et
nous
ferons
un
couple
adorable
de
vieux.
 
 
Nous
nous
regarderons,
assis
sous
notre
treille,
 
 
 
Avec
de
petits
yeux
attendris
et
brillants,
 
 
 
Lorsque
tu
seras
vieux
et
que
je
serai
vieille,
 
Lorsque
mes
cheveux
blonds
seront
des
cheveux
blancs.
 
 
-
-
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-
-
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-
-
Sur
notre
banc
ami,
tout
verdâtre
de
mousse,
 
 
Sur
le
banc
d'autrefois
nous
reviendrons
causer,
 
 
 
Nous
aurons
une
joie
attendrie
et
très
douce,
 
 
La
phrase
finissant
toujours
par
un
baiser.
 
 
 
Combien
de
fois
jadis
j'ai
pu
dire
« Je
t'aime » ?
 
Alors
avec
grand
soin
nous
le
recompterons.
 
 
 
Nous
nous
ressouviendrons
de
mille
choses,
même
 
 
 
De
petits
riens
exquis
dont
nous
radoterons.
 
 
 
Un
rayon
descendra,
d'une
caresse
douce,
 
 
 
 
Parmi
nos
cheveux
blancs,
tout
rose,
se
poser,
 
 
Quand
sur
notre
vieux
banc
tout
verdâtre
de
mousse,
 
Sur
le
banc
d'autrefois
nous
reviendrons
causer.
 
 
 
-
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-
-
-
-
-
-
-
-
Et
comme
chaque
jour
je
t'aime
davantage,
 
 
 
Aujourd'hui
plus
qu'hier
et
bien
moins
que
demain,
 
 
Qu'importeront
alors
les
rides
du
visage ?
 
 
 
 
Mon
amour
se
fera
plus
grave
– et
serein.
 
 
Songe
que
tous
les
jours
des
souvenirs
s'entassent,
 
 
Mes
souvenirs
à
moi
seront
aussi
les
tiens.
 
 
Ces
communs
souvenirs
toujours
plus
nous
enlacent
 
 
 
Et
sans
cesse
entre
nous
tissent
d'autres
liens.
 
 
C'est
vrai,
nous
serons
vieux,
très
vieux,
faiblis
par
l'âge,
Mais
plus
fort
chaque
jour
je
serrerai
ta
main
 
Car
Vois
-tu
chaque
jour
je
t'aime
davantage,
 
 
Aujourd'hui
plus
qu'hier
et
bien
moins
que
demain.
 
 
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Et
de
ce
cher
amour
qui
passe
comme
un
rêve,
Je
veux
tout
conserver
dans
le
fond
de
mon
cœur,
Retenir
s'il
se
peut
l'impression
trop
brève
 
 
 
Pour
la
ressavourer
plus
tard
avec
lenteur.
 
 
 
J'enfouis
tout
ce
qui
vient
de
lui
comme
un
avare,
Thésaurisant
avec
ardeur
pour
mes
vieux
jours ;
 
 
 
Je
serai
riche
alors
d'une
richesse
rare
 
 
 
J'aurai
gardé
tout
l'or
de
mes
jeunes
amours !
 
 
Ainsi
de
ce
passé
de
bonheur
qui
s'achève,
 
 
Ma
mémoire
parfois
me
rendra
la
douceur ;
 
 
 
Et
de
ce
cher
amour
qui
passe
comme
un
rêve
J'aurai
tout
conservé
dans
le
fond
de
mon
cœur.
 
-
-
-
-
-
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-
-
-
-
Lorsque
tu
seras
vieux
et
que
je
serai
vieille,
 
Lorsque
mes
cheveux
blonds
seront
des
cheveux
blancs,
 
 
Au
mois
de
mai,
dans
le
jardin
qui
s'ensoleille,
 
Nous
irons
réchauffer
nos
vieux
membres
tremblants.
 
 
 
Comme
le
renouveau
mettra
nos
cœurs
en
fête,
 
 
Nous
nous
croirons
encore
aux
jours
heureux
d'antan,
 
 
Et
je
te
sourirai
tout
en
branlant
la
tête
 
Et
tu
me
parleras
d'amour
en
chevrotant.
 
 
 
Nous
nous
regarderons,
assis
sous
notre
treille,
 
 
 
Avec
de
petits
yeux
attendris
et
brillants,
 
 
 
Lorsque
tu
seras
vieux
et
que
je
serai
vieille
 
Lorsque
mes
cheveux
blonds
seront
des
cheveux
blancs.
 
 
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